Capricorne

Capricorne des maisons

Pas rare dans la nature, cet insecte xylophage, qui se nourrit donc de bois, est strictement inféodé aux résineux. Parmi ses essences de prédilection, on retiendra le Pin laricio, le pin noir d’Autriche, le Pin sylvestre, mais aussi le Mélèze, l’Epicéa, le Sapin…. Et la liste n’est pas exhaustive !

Il s’accommode fort bien des bois écorcés, et tout autant des bois dits "œuvrés" d’où son goût pour les charpentes, planchers, façades, et à l’occasion pour des éléments de moindre importance, comme les meubles par exemple.

L’insecte adulte n’étant pas conformé pour tarauder le bois, et sa durée de vie étant par ailleurs très brève ( de l’ordre du mois), c’est la larve qui au fil des ans et de son développement va mettre à mal les chevrons, pannes, et autres pannettes, qui selon le cas constituent les charpentes.

La seule fonction de l’adulte est la reproduction. Les larves mettront de 15 à 21 jours pour émerger, puis s’enfonceront dans le support.

Les dégâts restent invisibles durant le premier cycle puis se décèlent grâce à la présence de trous de sorties en surface. A ce moment là, de nombreuses galeries ont été creusées en profondeur, ce qui, au fil des années, compromet gravement la solidité des charpentes, façades et peut conduire dans certains cas à la rupture de pièces importantes.

Le capricorne, mesurant de 10 à 20 mm, est fondamentalement noir, parfois brun, voire grisâtre, et sur l’insecte récemment éclos, la tête et les marges du thorax apparaissent grises et duveteuses du fait d’une pilosité assez abondante. Les critères qui permettent d’identifier l’insecte à coup sûr sont les 2 tubercules thoraciques, toujours noirs et luisants, ainsi que les fascies plus ou grises et marquées des élytes.

Le morceau de chevron ci-joint illustre la propension des larves à creuser leurs galeries dans le fil du bois, en affleurant la surface, mais sans jamais la percer. L'épaisseur de la couche résiduelle est souvent de l’ordre de 0.5 mm, voire moins encore, et vu de l’extérieur, le bois parait donc parfaitement sain et intact, exactement comme pour les termites.

Les trous de sorties précités sont bien sûr un excellent indice, mais ils ne sont jamais nombreux et pas forcément visibles. La découverte de l’insecte est elle aussi possible, mais non moins aléatoire, d’autant que le capricorne n’est pas bien gros. Dans le même esprit  la découverte de "sciure" doit inciter à y regarder de près car il n’est pas rare que son compactage dans les galeries très superficielles fende la pellicule de bois résiduelle.

Bien souvent le mal se découvre quand il est fait, et l’intervention s’impose. Sauf en cas d’attaques très ponctuelles, le traitement n’est pas vraiment à la portée du bricoleur.

Faites appel à restaurabois qui vous conseillera et utilisera des produits 100% naturels pour le traitement par injection ou pulvérisation.